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Exemples concrets pour les candidats

Le jury examine plusieurs dimensions des choix numériques mis en œuvre par les collectivités territoriales. Voici des exemples d’outils et pratiques susceptibles d’entrer dans le champ du label Territoire Numérique Libre.

L’utilisation de formats ouverts

  • Afin de faciliter les échanges internes et externes,  parmi les principaux formats recommandés par le Référentiel Général d’Interopérabilité (RGI V2) on trouve :
    • Pour les textes : OpenDocument Text (.odt), Hypertext Markup Language (.html), documents .pdf, livres numériques .epub
    • Pour les données : .csv, .json ou .xml
    • Pour les images : .png, .bmp, .gif, .svg ou .xcf
    • Pour l’archivage : .tar, .gzip, .7z
  • La participation à l’appel à commentaires concernant le RGI est également un élément pris en considération par le jury du label.

L’utilisation d’outils libres :

  • des logiciels Libres courants, tels que la suite bureautique Libre Office, le navigateur Firefox, la messagerie Thunderbird, le lecteur de médias VLC, le client FTP Filezilla, l’éditeur audio Audacity, la cartographie mentale ViewYourMind, ou encore GanttProject pour la gestion de projets… parmi d’autres !
  • des logiciels Libres “métier”, propres aux professions exercées par les agents des collectivités, tels que openCimetière, openAssainissement, Qgis
  • des outils Libres pour l’administration des réseaux informatiques : serveurs, machines virtuelles, sauvegardes, back-office…
  • des systèmes d’exploitation Libres (distributions GNU/Linux)

L’ouverture des données publiques (Open Data)

  • La publication, sur un serveur accessible, de bases de données collectées ou utilisées par la collectivité. Ces fichiers ne contiennent pas de données privées concernant des personnes, ou ces données sont anonymisées avant leur publication.
  • Il peut s’agir de données concernant par exemple les transports : flux routiers, horaires et réseaux de transports en commun, l’environnement : analyses de l’air et de l’eau, espaces verts, biodiversité, mais aussi la démographie, l’activité économique, l’emploi, l’insertion sociale, etc.
  • Pour permettre leur traitement par des tiers, les données doivent être disponibles sous un format numérique brut (sans traitement préalable, ou le moins possible, excepté l’anonymisation lorsqu’elle est nécessaire), un format ouvert qui permet leur utilisation directe par des traitements informatiques et ne restreint pas le choix des outils pour les exploiter. De plus, si elles ne sont pas accessibles en temps réel, les données publiées doivent être régulièrement et fréquemment actualisées.

La communication et l’éco-système du libre

L’accompagnement et la formation des utilisateurs sont essentiels pour permettre la prise en main et l’adoption de nouveaux outils et pratiques, quels qu’ils soient. La migration vers des outils Libres, comme tout autre changement, doit donc être préparée et accompagnée :

  • Actions de sensibilisation et de formation aux outils Libres, en direction des élus de la collectivité, qui sont amenés à adopter les décisions concernant les orientations de la collectivité.
  • Actions de sensibilisation et de formation aux outils Libres en direction des agents de la collectivité, qui auront à les utiliser dans le cadre professionnel, mais également peut-être à titre privé.
  • Actions de sensibilisation et de formation aux outils Libres en direction des habitants.
  • Création et soutien aux lieux permettant au public d’accéder à des équipements numériques, et de se familiariser avec l’utilisation d’outils Libres : Espaces Publics Numériques, fablabs, tiers-lieux, médiateurs numériques…
  • Soutien aux organisations et événements assurant la promotion des outils Libres : associations, groupements d’utilisateurs locaux, journées de découverte du logiciel Libre…

La contribution aux développements :

L’une des forces du logiciel Libre réside dans les communautés qui les animent : développés le plus souvent pour répondre à des besoins particuliers, la mutualisation de moyens techniques et financiers permet de créer des outils, puis de les améliorer et les adapter aux besoins de leurs utilisateurs.
Le label prend donc en considération diverses pratiques, telles que :

  • La contribution de la collectivité au développement et à l’amélioration de logiciels Libres.
    Elle peut prendre plusieurs formes : participation financière à un projet mutualisé, mise à disposition d’agents de la collectivité pour contribuer à la programmation, dépôt dans le projet commun de codes développés pour le compte de la collectivité, etc.
  • Contribution des utilisateurs des logiciels Libres à la communauté : participation aux forums d’utilisateurs, publication de bonnes pratiques, signalement de bugs, suggestions d’améliorations, rédaction de documentation et de tutoriels…
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